jeudi 15 février 2007

Le député n'est qu'une racaille!

Jeudi 25 janvier 2007 :
Monsieur Christian Vanneste, député UMP du Nord, est condamné en appel, pour des propos homophobes. Il avait déclaré en janvier 2005 que l’homosexualité était moralement inférieure à l’hétérosexualité… Mais Monsieur Christian Vanneste n’en était pas à son coup d’essai. Le 10 décembre 2004, a l’Assemblée Nationale (rien que ça !), il déclarait que « l'idée même d'homophobie tend à accréditer l'idée que le comportement homosexuel a la même valeur que d'autres comportements, alors qu'il est évidemment une menace pour la survie de l'humanité ».
Dans l’émission de Jean-Marc Morandini sur Europe 1 le 10 mai 2006, Monsieur Christian Vanneste réitère ses propos.
Monsieur Christian Vanneste est de plus, partisan de la peine de mort pour les terroristes. Il a signé une proposition de loi allant dans ce sens en avril 2004 ](Texte encore paraphé par Monsieur Antoine Carré, député de la 1ère circonscription du Loiret !).
Monsieur Christian Vanneste a présenté un sous-amendement pour que « les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la présence française, notamment en Afrique du Nord ». Monsieur Christian Vanneste est un apôtre du colonialisme.
Monsieur Christian Vanneste est proche du Club de l'Horloge, cercle de réflexion promouvant des thèmes d’une droite « dure », dont les principaux fondateurs étaient adhérents du Front National[1].
Monsieur Christian Vanneste a déposé en 2006 une proposition de loi visant à supprimer la condamnation pour diffamation envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle. Si elle est adoptée, la proposition de loi de Monsieur Christian Vanneste empêchera un ministère public d'engager des poursuites lorsque une diffamation a été commise envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle. Monsieur Christian Vanneste essaierait-il d’ouvrir un parapluie ?
A la vue de tout cela, « la baleine sous le caillou » se demande si Monsieur Christian Vanneste mérite toujours d’être député.
[1] Claude Bardet, Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou et Bruno Mégret.

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