jeudi 15 février 2007

Orléans-sur-Darfour

Transversale
Imaginez…
L’été, le soleil qui tape très fort, la Loire comme endormie qui s écoule doucement. La cité d’Orléans semble s’être arrêtée de vivre dans la chaleur écrasante. Les 22 communes qui composent la communauté d’agglomération Orléans-Val-de-Loire, sont elles aussi alanguies autour du fleuve, source inépuisable de vie… il y a là quelques 270 000 habitants qui vivent de diverses activités.
Orléans est alors « la capitale » de la région Centre qui compte quelques 2,5 millions d’habitants.
L’Etat de France, est dirigé par un nabot, despote libéral, qui n’accepte plus d’autres pensées que la sienne. Il est entré en guerre, au sud du pays avec ceux, de cultures différentes, qui revendiquaient une certaine indépendance.
Les beaucerons se révoltent à leur tour et menacent de ne plus planter le blé qui va être exporter et échanger contre le pétrole. Alors, un beau jour de cet été étouffant, l’armée française boucle la région Centre. Les villes et les villages sont incendiés. La population est massacrée, des viols à grande échelle sont perpétrés, les jeunes sont capturés et réduits à la condition d’esclaves. Il est dénombré à peu près 300 000 morts…
Les 2,5 millions d’habitants de la région sont systématiquement déportés en région parisienne où faute de place, faute de logement, faute de nourriture suffisante, faute de travail, ils ne sont pas les bien venus.
L’ONU dénonce la situation des berrichons, des solognots et autres beaucerons de France. Le Conseil des Droits de l’Homme, n’arrive pas a trouver d’accord sur la composition d’une mission à envoyer sur place. Pour certains membres du conseil, le conflit franco-français n’est que belligérances entre agriculteurs et éleveurs de porcs. Mais l’Etat n’a que faire des mises en garde. Le président ne cesse de se plaindre d’ingérences politiques inadmissibles. Pour dissuader les pressions internationales, Paris réarme l’IRA, l’ETA, les brigades rouges allemandes et la camorra napolitaine.
Des ONG ont tenté de prendre en charge les déportés mais, à force d’intimidations, de vols, de tabassages et de meurtres, elles décident de quitter le pays. Médecin du Monde après avoir distribué des tentes, est reparti travailler en Afrique, où la situation politique est plus calme. Depuis peu, faute d’approvisionnement et de pillages systématiques, Action Contre la Faim a cessé de fournir à chacun, un repas complet à base de bouillie, tous les deux ou trois jours. Seul la Croix-Rouge Internationale reste, mais avec peu de moyens d’actions.
Dans les camps de réfugier, des gangs et des milices armés par l’Etat, se créaient et font régner la peur.
Très cher lecteur orléanais et des autres contrées, si vous n’êtes pas mort, vous êtes déporté dans un camp. Vous avez faim, vous avez soif, vous êtes sale, vous êtes malade et vous n’avez pas de quoi vous soigner. Vous n’avez plus du tout d’argent. Vous ne pouvez pas quitter le camp où vous êtes consigné. Certains de vos proches sont morts. D’autres ont étés enlevés.
Vous imaginez toujours ? Tout va bien ? Ca ne peut pas arriver ?
Au Darfour, Soudan , Afrique, Caillou, sur les 6 millions d’habitants de cette région, plus de 300 000 personnes ont été tuées. 2,5 millions d’êtres humains ont été déplacés et concentrés dans des camps.
Les principales victimes de ce conflit sont les enfants qui meurent par milliers de malnutrition et de maladies, faute de condition de vie et d’hygiène acceptables.
Vous imaginez toujours ? Tout va bien ? Ca arrive sur le Caillou où chaque matin « la baleine » se lève… Et vous, ça va ?

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